Du 20 au 22 juillet, le château d’Espeyran a reçu une équipe de jeunes caméramans qui s’est attachée à suivre durant trois jours les palefreniers… Emile les a accueillis à bras ouverts ! Encadrés par l’association Chaak, les jeunes du centre social la Croisée nous préparent une petite surprise pour la rentrée… Patience !
Catégorie : La vie du blog
"Au château, les enfants remontent le temps" – revue de presse.
Article de Carine Kubelec paru le 11 juillet 2009 sur le site web du Midi Libre. Voir la page source
« 1864. Guillaume Sabatier d’Espeyran, 13 ans, vient d’hériter du château familial. Cet après-midi l’on fêtera son anniversaire, mais d’ici là il faut faire vivre le domaine. C’est ainsi qu’hier, une trentaine d’enfants bien de notre époque ont remonté le temps pour découvrir les métiers du château auprès des domestiques des lieux. Le château d’Espeyran, à Saint-Gilles, à été légué aux archives nationales en 1963 avec le mobilier d’époque. C’est donc dans une cuisine toute équipée XIXème qu’un petit groupe aide la cuisinière. Après une explication historique, on goûte différentes variétés de tomates, on fait une tisane et des bonbons avec de la menthe cueillie dans le potager. Pendant ce temps, dans la salle des portraits de famille, on réalise celui de son camarade à contre jour. Qui dit portrait, dit cadre. Dans l’atelier d’ébénisterie, on s’applique. Les enfants apprennent la technique du plaquage pour faire des cadres à partir de plusieurs essences. Les Sabatier d’Espeyran avaient une écurie et une grande activité autour du cheval, comme le montrent les tableaux à l’entrée. Dans le « garage », les enfants s’extasient devant un mail-phaéton, une hippomobile qui était conduite par le propriétaire et non le cochet, et qui permettait d’avoir une certaine vitesse. « Il n’y avait pas de contrôles à cette époque » constate un des jeunes voyageurs du temps. Dans la salle des harnais et des selles, se trouve le squelette de Rapide. La légende dit que c’est le cheval qu’aurait monté Napoléon pendant sa campagne d’Égypte. Mais ce n’est pas le moment de le pleurer, il faut s’activer et fabriquer des caussano (licols) pour les chevaux. Les enfants apprennent beaucoup sur le patrimoine tout en s’amusant. Et au vu des questions qu’ils posent, cela à l’air de marcher… »